Margot

D’APRÈS CHRISTOPHER MARLOWE
MISE EN SCÈNE LAURENT BRETHOME
CRÉATION 2017

Margot

D’APRÈS CHRISTOPHER MARLOWE
MISE EN SCÈNE LAURENT BRETHOME
CRÉATION 2017

Margot est le fruit d’une double rêverie sur Massacre à Paris de Marlowe : la rêverie poétique de Dorothée Zumstein, écrivaine et traductrice ; ma rêverie théâtrale, celle que j’ai conçue et conduite avec mon équipe. Rêverie donc et non œuvre d’historiens.

Nous ne réparerons pas les raccourcis temporels, les imprécisions, les écarts produits par Marlowe. Nous assumerons ses erreurs comme cette Reine de Navarre, heureusement ressuscitée pour assister au mariage de son fils. Nous ne rectifierons pas sa vision partisane d’un événement, presque contemporain pour lui, qu’il envisage de son point de vue de citoyen anglais. Nous n’entrerons pas non plus dans les débats interprétatifs des chercheurs et des savants d’aujourd’hui. Nous ne nous risquerons pas à des analogies, toujours menacées de simplisme, avec d’autres guerres civiles de notre époque. Nous assumerons de raconter cette histoire comme une histoire de théâtre, presque comme si les personnages, ici décrits, n’avaient de réel que leurs noms. Nous nous laisserons guider par la logique dramaturgique et non par celle des événements historiques.

Margot est le fruit de la rêverie d’une traductrice qui, pour partager sa sidération devant cet épisode tragique de l’Histoire de France, invente, face à Marlowe, la parole de deux femmes. No Name, l’observatrice anonyme, susurre des explications et des commentaires à l’oreille du spectateur. Margot, le personnage secondaire, l’oubliée de la pièce de Marlowe, vient rappeler qu’elle est depuis Dumas, depuis Chéreau, une part mythologique de cette période.

Margot est le fruit de mon envie de porter sur un plateau de théâtre une pièce qui exhibe les visages et les ressorts de la monstruosité. Celle-ci, tapie dans les cœurs et les cerveaux, se nourrit des ambitions politiques, s’octroie la religion comme prétexte et comme garant, s’épanouie dans la violence.

Je construis Margot comme un diptyque, deux pièces ouvertes par deux fêtes, deux raisons d’espérer la paix. La première commence par une alliance, un mariage prévu par la Reine de Navarre et Catherine de Médicis, un mariage qui peut sceller la paix entre catholiques et protestants. Mais les dés sont pipés. L’intolérance se mue en une violence qui balaie tout sur son passage, destins individuels et pouvoir royal. Les futurs monstres, Guise, Anjou, Navarre, font leur apprentissage. La seconde pièce commence par l’accession au trône de Henri III. Les appétits de pouvoir, secrets dans la première partie, se révèlent au grand jour. Les complots s’ourdissent. Ils concernent les individus, les familles, les rois d’Europe, les papes. Les alliances politiques changent au gré des rapports de force : Henri III et Guise contre Navarre, puis Henri III et Navarre contre Guise. Le cycle de la vengeance est le moteur des événements publics et privés. Pièce de l’intolérance, pièce de la vengeance, elles résonnent toutes deux de courses éperdues, de secrets dévoilés, du bruit des armes et des cris.

CRÉATION 2017 

D’après Massacre à Paris
de Christopher Marlowe

Traduction inédite et textes additionnels
de Dorothée Zumstein

Les Nouvelles Editions Jean-Michel Place

Mise en scène
Laurent Brethome

DISTRIBUTION

Avec
Fabien Albanese, Florian Bardet, Heidi Becker-Babel, Maxence Bod, Vincent Bouyé, Dominique Delavigne, Leslie Granger, Antoine Herniotte, François Jaulin, Thierry Jolivet, Julien Kosellek, Clémence Labatut, Denis Lejeune, Nicolas Mollard, Savannah Rol et Philippe Sire.

Assistante à la mise en scène
Clémence Labatut
Créateur lumière
David Debrinay
Créateur sonore
Jean-Baptiste Cognet
Scénographe et costumier
Rudy Sabounghi
Dramaturge
Catherine Ailloud-Nicolas
Conseiller circassien
Thomas Sénecaille
Vidéastes
Etienne Chauvière,
Adrien Selbert

MENTIONS DE PRODUCTION

Production
LMV – Le  Menteur Volontaire

Coproduction
Le Grand R, scène nationale de La Roche-sur-Yon // Théâtre Jean Arp, Clamart // Célestins Théâtre de Lyon // Scènes du Golfe – Théâtres Arradon- Vannes // Scène nationale d’Albi // Scènes de Pays dans les Mauges.

Avec les soutiens :
FIJAD (Fond d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques) // Adami // Spedidam // Le Grand T – Théâtre de Loire Atlantique (pour le décor) // Conservatoire de Lyon // Ecole de Cirque de Lyon // Communauté Emmaüs

L’ADAMI gère et fait progresser les droits des artistes interprètes en France et dans le monde. Elle les soutient également financièrement pour leurs projets de création et de diffusion.
La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations en registrées.

LMV – Le Menteur Volontaire est en convention avec le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Pays de la Loire, la Ville de La Roche-sur-Yon et le Conseil régional des Pays de la Loire. Il reçoit également le soutien du Conseil départemental de Vendée.

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CRÉDIT PHOTOS :
Philippe Bertheau

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